« Le Premier est un truc dément », déclara un critique new-yorkais lors de la première en 1967. Au sol, une ligne blanche. Derrière cette ligne, un homme fait la queue. Très vite, un autre le rejoint. Puis arrive une femme. S’ensuit un troisième homme, puis un quatrième, le mari de la femme. Pourquoi font-ils la queue? Peu importe! Très vite, la compétition s'installe et tous les coups sont permis.
C'est un véritable marathon physique qui se joue sur scène, avec des comédiens dont on est pas prêts d'oublier la performance. Tout est bondissement sauvage et rebondissement jusqu'au final qui nous fait franchir une autre sorte de ligne.
L'écriture dramatique incisive d'Horovitz est remarquable.
Quelle jubilation!

« Avec un burlesque outré, un jeu au bord de l’hystérie et un goût évident pour la plaisanterie un peu potache, la troupe accentue la tendance d’Horovitz à provoquer la réflexion par le rire. Une intuition des plus justes. Tous les coups sont permis dans cette file d’attente, qui n’est autre qu’une métaphore de l’humanité. »
- Politis -
« Ces comédiens pharamineux jouent des caractériels foutraques sur un rythme endiablé. Léa Marie-Saint Germain et sa troupe ont une énergie divinement ravageuse. » - De Jardin à Cour -
« Cette pièce interprétée avec brio m’a enchanté par la justesse de jeu et de ton. » - Les Trois Coups -