L'homme et le pêcheur (de Jean-Marc Catella, Ciro Cesarano et Fabio Gorgolini)

Compagnie Theatro Picaro        Mise en scène : Ciro Cesarano


Vendredi 24/05 à 21h, durée: 1h15
Tout public
Une lumière artificielle envahit un ponton, devant un étang mystérieux et sombre. Assis, un homme est en train de pêcher avec une canne dépourvue de ligne. Il profite paisiblement de cette atmosphère surréelle quand un autre homme le rejoint : il a une corde au cou, attachée à une lourde pierre qu’il porte dans ses mains, ses intentions sont claires… À partir de cette rencontre improbable et onirique, un dialogue va s’instaurer entre les deux personnages. Au fur et à mesure, des visions vont capter leur attention et se matérialiser devant les yeux du public. D’où viennent ces visions ? Est-on dans la réalité, dans la fantaisie ou dans une pièce de théâtre ? Toujours est-il que les deux personnages vont donner corps à ce qu’ils voient ou à ce qu’ils croient voir…C’est à travers ces situations rocambolesques que l’on découvrira leur véritable identité.

Soutiens : Ville de Montreuil, Phenix Festival, Before le Off, CRL10 Espace Jemmapes Paris.

Le texte de la pièce est édité aux Éditions Les Cygnes.
Note d'intention :
Peut-on rire de tout ? Pierre Desproges et bien d’autres avant et après lui sont d’accord sur la réponse à cette question : « Oui on le peut et on le doit ».

« L’homme et le pêcheur » est une comédie moderne inspirée du théâtre surréaliste et populaire qui questionne la relation de chacun avec son propre

« monde intérieur » : ses rêves, ses peurs, ses désirs et ses besoins profonds. Elle évoque également, avec ironie et humour, l’avenir qui peut glisser entre nos mains à force de compromis, de renonciations, d’isolement social et d’impératifs productifs et comment on peut avoir l’impression d’être simple spectateur de notre propre existence.

Le parti pris de l’écriture, tout comme celui de la mise en scène de L’HOMME ET LE PÊCHEUR, est d’évoquer ces questions dans un univers surréaliste, comique et ludique.

Le spectateur voyagera tout au long de la pièce entre trois univers : l’histoire de vie d’un homme, son imaginaire intime et la réalité déclarée d’une pièce de théâtre. Le but est d’explorer les zones d’ombre où les frontières qui séparent la réalité de la fantaisie, le passé du futur, le comique du tragique, sont de plus en plus flous.

La rencontre d’un homme avec sa propre mort sera le prétexte pour mettre en lumière le tiraillement entre ses désirs intimes et ses frustrations.

Cette situation qu’on pourrait rapprocher du théâtre surréaliste est aussi un prétexte pour interroger le besoin, parfois insensé mais très humain, de devoir perdre ce que l’on a pour pouvoir enfin « ouvrir les yeux » et en comprendre sa valeur.

Les deux personnages de la pièce se rencontrent sur un pont, lieu de transition, onirique et évocateur par excellence de tout passage entre deux « espaces » distincts.

À travers notre expérience et la recherche que nous menons depuis des années pour un théâtre comique capable d’émouvoir, nous voulons que ce pont devienne un lieu de la fantaisie qui ouvre une perspective originale et touchante sur notre réalité.
Ce qu'ils en disent :
"C’est du théâtre, celui qui parle à tout le monde et laisse en héritage une réflexion sur soi, sur sa vie, sa mort, l’empreinte laissée ou pas. Et l’on en sort léger. Les comédiens passent de la tragédie qui fait rire à la comédie qui fait réfléchir, en mêlant l’art de l’absurde et la philosophie." -
VAUCLUSE MATIN

"Sublime, Extraordinaire, Parfait/.
Une merveille. Comment expliquer ce qui est beau, intelligent, subtile, drôle sans avoir les vrais mots.. (..) Belle écriture, imagination fertile, réflexion subtile : 3 bonnes raisons de voir au plus vite (ces) aventures .... Un bijou de drôlerie loufoque et surréaliste." - LA THÉÂTROTÈQUE

 
"Nous avons été surpris. Surpris, oui, par l’expérience que nous étions en train de vivre autant que par la maîtrise des auteurs et comédiens d’un genre, ou plu- tôt d’un mélange de genres, bien plus périlleux qu’il n’y paraît. L’écriture est très fine, pleine de subtilités, de poésie." - L’INFO TOUT COURT

"Le duo de comédiens nous entraîne dans une histoire pleine de rebondissements. Tous deux excellent dans un jeu expressif, très théâtralisé, qui colle bien aux flamboyances du texte et de leurs personnages." - LA REVUE DU SPECTACLE

 "Le clown blanc et l’auguste réunis sur un ponton le temps d’une réflexion sur la vie." - JE N’AI QU’UNE VIE


Interprétation :
Ciro Cesarano et Paolo Crocco

Quelques images du spectacle


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L'équipe du spectacle :

mise en scène : Ciro Cesarano ;
direction d’acteur : Fabio Gorgolini ;
création lumières : Orazio Trotta ;
création costumes : Isabelle Deffin ;
création musicale et sonore : Matteo Gallus ;
création décor : Claude Pierson, Les Ateliers Théâtre

 

Les auteurs, le metteur en scène : Fondée en 2012 par Fabio Gorgolini et Ciro Cesarano, la Compagnie Teatro Picaro mène un travail de création, production et diffusion de spectacles axés sur l’écriture contemporaine : Fabula Buffa, Prêt à partir (joué à Coye en 2015), La Fuite, L’Homme et le pécheur. Né à Urbino en 1979, Fabio Gorgolini travaille depuis 2001 comme comédien, auteur et metteur en scène. Formé à l’Accademia d’Arte Drammatica Paolo Grassi (Milan), il s’installe à Paris en 2005 pour poursuivre sa formation théâtrale à l’Académie Internationale des Arts du Spectacle.  Auteur et comédien, Ciro Cesarano est né près de Naples, en 1980. Diplômé de Théâtre à l’université de Bologne, il se forme sur les techniques de jeu et d’écriture théâtrale au centre international La Cometa à Rome et à la Civica Accademia d?Arte Drammatica à Udine. En 2005 il s’installe à Paris pour poursuivre ses études théâtrales à l’Académie Internationale des Arts du Spectacle. Jean-Marc Catella, après des études aux Beaux-Arts, apprend le mime auprès de Jean-Claude Cotillard et de Pinok et Matho à Paris, puis au Québec au Théâtre de l’Omnibus. A Rome, il fait ses premières armes en compagnie des Colombaioni, clowns de renommée internationale et suit une formation au cours Florent. Depuis 1981, il a débuté une carrière d’acteur de cinéma et de télévision et a été de longues années l’alter ego de Jacques Dau au sein de Dau et Catella (que nous avons découvert à Coye-la-Forêt en 2010 dans Sacco et Vanzetti d'Alain Guyard.