L'art de ne pas dire (de Clément Viktorovitch et Ferdinand BARBET)

Gilles Matana et L'atelier réthorique        Mise en scène : Ferdinand BARBET


Samedi 17/05 à 21h, durée: 1h15
+16 ans
Clément Viktorovitch, dans une fiction grinçante, incarne un conseiller en communication ayant propulsé un député alors inconnu à la fonction de Président de la République. Écarté par la suite à cause d’une coupe de cheveux, disons, un peu trop onéreuse et de surcroit aux frais du contribuable, il décide de prendre sa revanche. N’ayant plus rien à perdre, il se lance dans un exposé durant lequel il nous révélera toutes les techniques ayant été utilisées pour atteindre le pouvoir. La pièce nous interroge sur la réelle signification de la démocratie et sur notre condition de citoyen.
Note d'intention :

L’auteur interprète : Après des études de science politique et une maitrise d’histoire, il soutient en 2013 une thèse de science politique à Sciences Po Paris, consacrée à l'analyse des débats parlementaires. Il devient chercheur associé au laboratoire « communication et politique » du CNRS, donne des cours de rhétorique et de négociation à Sciences Po Paris, à l’ESSEC et à l’ENA. Depuis 2017, il se produit dans nombreux médias : CNews, Canal +, RTL et France Info. Dans la continuité de son livre Le Pouvoir Rhétorique, Clément Viktorovitch, docteur en science politique soucieux de vulgarisation, apparaît pour la première fois au théâtre, dans une fiction influencée par ses travaux.
A 40 ans, le prof de rhétorique le plus médiatisé du PAF, également chercheur, politologue, auteur, chroniqueur télé (Quotidien, France Info…) et streamer (sa chaîne Twitch, Clemovitch, cumule près de cent trente-cinq mille followers), fait ses débuts sur scène. Son premier spectacle, L’Art de ne pas dire, est une fiction féroce et grinçante, terriblement d’actualité, dans laquelle il incarne un conseiller en communication tout juste « remercié » par le président. Et qui décrypte avec brio les mécanismes du discours et la manipulation des politiques.

Le co-auteur metteur en scène : Ferdinand Barbet s’est formé comme acteur au conservatoire de Lyon, puis à l’ERACM (Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes et Marseille) dont il sort diplômé en 2013. Il écrit, joue et met en scène des dizaines de spectacles dont des classiques comme Les Bacchantes d’Euripide, ou des textes plus contemporains comme Fairy Queen d’Olivier Cadiot. Sa pièce Zombies, Poèmes d’amour est parue aux éditions du festival En Acte(s), et son texte Narcisse aux éditions de La Comédie de Reims. De 2016 à 2019, il dirige à la Comédie de Reims (CDN) le Collectif 17, composé de sept comédiens et comédiennes en résidence avec qui il crée notamment le diptyque Quelqu’un arrive et je ne me connais plus. Depuis 2019, il intervient auprès des étudiants de l’ERACM pour former les comédiens professionnels de demain.

Ce qu'ils en disent :
- TELERAMA « Un spectacle politique brillamment écrit, une démonstration implacable, non dépourvue d’humour, sur l’art de la dissimulation. »

-  LE MONDE   «Plus qu’un spectacle, il nous offre une conférence d’une intelligence folle, sur la manipulation des puissants, nous rappelle à quel point « les mots sont politiques », et qu’en les vidant de leur sens, ils mettent la démocratie en danger. Brillant. »

- L’Info tout court
« Le spectacle est, bien au-delà de son enveloppe théâtrale, un geste politique fort et nécessaire, une invitation à la réflexion sur l’organisation de notre société. Pas une fois il ne s’égare à essayer de faire entendre une quelconque opinion, mais il fournit les armes pour formuler les bonnes questions, et rendra sans nul doute à certain une forme d’espoir en l’avenir de Chose Publique ».  

Interprétation :
Clément Viktorovitch

Quelques images du spectacle


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L'équipe du spectacle :

Mise en scène et scénographie : Clément Barbet ;

Création lumières : Gautier Devoucoux ;

Musiques : Hugo Sempé ;

Création costumes : Augustin Rolland