« Cette création de Catherine Dreyfus laisse, comme l’album, le champs libre à l’interprétation, sans jugement moral et sans indice sur la teneur du propos fallacieux. L’enfant livre une lutte intérieure avec son mensonge multiforme. De scènes du quotidien répétées en représentations oniriques, le mouvement tour à tour saccadé, fluide et acrobatique traduit une émotion, tandis que la chorégraphe raconte avec délicatesse un moment de vie, une épreuve à surmonter. » - TT On aime beaucoup - Télérama Sortir - Françoise Sabatier Morel – Février 22
« Catherine Dreyfus s’est appuyée sur l’album de Catherine Grive, pour mettre en mouvement ce vécu du mensonge de façon à la fois sensible et ludique, à hauteur d’enfant. C’est fou ce qu’une parole, proférée à la légère, fait au corps, comment elle l’envahit, l’étouffe et comment, une fois libéré, le corps s’allège… dit comme ça, cela n’a pas l’air drôle alors qu’en réalité Catherine Dreyfus y trouve toute une matière à jeu. Avec deux danseurs et une circassienne, dont le corps se plie à toutes les situations, et, comme souvent chez Catherine Dreyfus, un dispositif scénographique fort ingénieux — qui lui aussi se plie et se déplie à toutes les circonstances — la chorégraphe pose le qui pro quo familial en deux temps trois mouvements. C’est rythmé, ça danse, ça joue et c’est drôle… comme un petit nez de clown. » - Paris MÔMES – Maïa Bouteillet – janvier 24
« On suit avec gourmandise le parcours de la petite fille, de ce mensonge incongru qui la traumatise, la poursuit, l’étouffe avant d’en être libéré grâce à l’amour de ses parents. À travers cette aventure, cette histoire, chaque spectateur peut se réapproprier sa propre histoire, se remémorer ses propres mensonges et vivre la peur et les émotions de la petite fille. Dans un plongeon surréaliste, magnifié par la chorégraphie, la scénographie et une musique du quotidien, à la fois chatoyante et effrayante, Catherine Dreyfus signe une adaptation d’une beauté éclatante de bonheur. Une histoire pour les enfants, une histoire pour les parents, intemporelle et éternelle. » - DNA – septembre 2021
« … Dans une mise en scène fluide et rythmée, les danseurs circassiens donnent vie à une famille confronté à son quotidien. Les rituels, les photos de famille, les repas de famille, ces moments tendres et énergiques de tous les jours où subitement, nait le mensonge. Le mensonge anodin, le mensonge enfantin, celui qui revient chez l’adulte des années après dans des cauchemars ou des fous rires. Dans la création de Catherine Dreyfus, le mensonge est palpable. Le public suit l’enfant qui essaie de cacher ce mensonge qui grossit, qui l’obsède, le traumatise… tout est tendresse, tout est amour dans ce psychodrame avec une fin heureuse. Les mouvements, les regards, les expressions sur les visages, les gestes, l’espièglerie de Maryah Catarina Dos Santos Pinho, qui interprète l’enfant, la musique, la bande son, la scénographie et la voix off font de cette histoire du quotidien un conte visuel et poétique, un univers de l’enfance où les adultes veulent replonger, dont les enfants ne veulent pas s’éloigner. C’est le spectacle familial par définition, celui qui nous fait grandir, celui qui nous fait sourire, ces petits instants volés à la vie qui rayonnent d’amour et de tendresse… » - DNA Juin 22 - Michel KOEBEL
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