Accessoires
On n’imagine pas comme de petits accessoires peuvent se révéler indispensables quelques heures avant une représentation. Et complexes parfois à trouver pour les organisateurs du Festival. Quelques chaises, un canapé, deux ou trois plantes vertes, un tapis, voire une cage à oiseau, passe encore. Mais dégoter un instrument de musique médiévale particulièrement confidentiel a priori, cela devient une opération commando qui nécessite un bon carnet d’adresses et des réflexes rapides.

Acteurs
Sans eux, pas de théâtre, pas de Festival…
Plus de 1.600 acteurs ont fréquenté le Festival depuis ses origines.
Affiches

Les affiches se suivent et ne se ressemblent pas, mais l’esprit du Festival est toujours là. A noter que Traubert Erbe, qui est l’auteur de nombreuses affiches du Festival et que de nombreux spectateurs ont regardé créer des œuvres dans le hall du Centre Culturel, est un artiste allemand reconnu, qui expose dans une galerie de Berlin.
Amis du Festival
Les Amis du Festival, ce sont les fidèles, ceux qui reviennent année après année et qui n’hésitent pas à assister à plusieurs spectacles, voire à la quasi-totalité pour les plus mordus. C’est pour eux que nous avons pris l’habitude de présenter en avant-première notre programmation de l’année. Les membres de l’équipe de programmation présentent les spectacles sélectionnés et font part de leurs coups de cœur.
Avignon (Festival Off)
Six membres de l’équipe passent de dix à vingt jours en juillet au Festival d’Avignon, parce que c’est un « formidable théâtre à ciel ouvert » (un gigantesque supermarché, selon certains). A force de courir, de préférence sur le trottoir à l’ombre, d’un lieu de spectacle à un autre, un sandwich dans une main et le programme du Off dans l’autre, ils connaissent par cœur chaque pavé, chaque ruelle de la cité intra-muros. Grâce au sésame que constitue la renommée du Festival de Coye, ils peuvent ainsi assister à près d’une centaine de spectacles (ce qui signifie en ignorer plus de 800 !). C’est le vivier indispensable dans lequel puisera ensuite toute l’équipe du Festival pour composer en majorité sa prochaine édition. A cela s’ajoutent quelques dizaines de pièces que certains de nos programmateurs vont voir à Paris ou en région au cours de l’année... Il s’agit de dénicher des spectacles neufs, de trouver de nouvelles compagnies pour donner leur chance à des gens de talent encore peu connus. Mais on ne vient pas à Avignon pour acheter « un produit ». Il faut prendre le temps de parler, de nouer des relations, car Avignon est un lieu où l’on peut tisser des liens privilégiés.
Depuis 2010, le Festival Théâtral de Coye-la-Forêt est partenaire d’Avignon Festival et Compagnies
Depuis 2021, Laurent Domingos, co-président d'Avignon Festival & Cie a été élu Président du Festival Théâtral de Coye-la-Forêt en remplacement de Jean-François Gabillet.
(voir « Partenariats » en cliquant sur ce lien).
Auteurs
On ne les voit pas souvent, mais comme les acteurs, sans eux, pas de théâtre. A Coye-la-Forêt, plus de 500 dont 212 contemporains ont fait votre bonheur.
Bar
Non, il ne s'agit pas du bistrot du coin, mais du comptoir autour duquel peuvent se rencontrer, chaque soir de Festival, spectateurs, sous le choc ou sous le charme, et artistes à peine démaquillés, pour échanger leurs impressions en buvant à la santé du spectacle vivant en général et du théâtre en particulier. Des discussions à consommer (ou, mieux encore, faire vivre) sans modération ! A noter que les recettes du bar restent dérisoires eu égard aux boissons consommées, les spectateurs se contentant bien souvent de boire… les paroles des acteurs.
Barnier (voir aussi "Douches")
Marque d’adhésif coloré bien connue des régisseurs...
Bénévoles

L’aventure du Festival Théâtral, dans des conditions budgétaires souvent périlleuses, ne pourrait se renouveler, année après année, sans le travail discret et régulier de nombreux bénévoles (plusieurs milliers d’heures chaque année !). Entre réunions bimensuelles, commissions de travail, démarches auprès des partenaires publics et privés, sorties pour assister à des spectacles, contacts avec les médias, relations avec l’imprimeur ou la régie, l’équipe du Festival est bien occupée...
Centre Culturel
La construction en 1981 du Centre Culturel de Coye-la-Forêt a permis au Festival d’exister. Le maire de l’époque, Henri Macé, avait confié à Claude Domenech, directeur du Théâtre de la Lucarne, alors adjoint, la mission de superviser cette réalisation. L’homme de théâtre a bien entendu voulu qu’une salle (la salle 1, bien sûr) soit réservée au spectacle vivant et il a collaboré étroitement avec l’architecte, M. Piclet. L’agencement de la salle tel qu’il existe aujourd’hui, avec ses 250 places, a été conçu grâce au premier régisseur professionnel du Festival, Rémy Bourgade. C’est la seule salle de l’Aire cantilienne de cette qualité (voir « Salle 1 »). Elle est très appréciée par les troupes, souvent prestigieuses, qui s’y produisent car elle favorise une grande proximité entre l’acteur et le spectateur. Les premières années, certains se demandaient pourquoi elle était si grande ; maintenant, tout le monde regrette qu’elle soit si petite…
Chapeau
Le milieu du théâtre est très superstitieux. Non seulement il ne faut pas traverser le plateau en sifflant (au risque de s’attirer les sifflets), mais il faut éviter de poser un chapeau sur un lit, d’utiliser la couleur verte ou de prononcer le mot corde. A noter que certaines de ces superstitions viennent du monde de la marine d’où étaient issus les premiers régisseurs.
Coproductions
Le Festival a coproduit certains spectacles, lorsque ses moyens le lui permettaient. Ainsi, en 2001, La Confusion des sentiments (de Stéphane Zweig), par le Populart Théâtre ; en 2002, Une fois, un jour (d’après Erri de Luca), par le Teatro di Fabio ; en 2007, Les Nuées (d’Aristophane), par le Théâtre de l’Orage ; en 2008, Molière et son dernier sursaut (de Vinaver), par le Théâtre des Lucioles ; en 2009, La Servante maîtresse (d’après l’opéra de Pergolèse), par la Compagnie du 7 au soir et Le Ménestrel de Chantilly.
Côté Cour (et côté Jardin

A Coye-la-Forêt, le « jardin » se situe côté couloir et la « cour » côté parking. Pour faire plus simple, pour les spectateurs, il suffit de mémoriser JC : le côté jardin est sur la gauche, le côté cour est à droite. Bien entendu pour les comédiens, c’est l’inverse !
Coye-la-Forêt (voir aussi "Créations")

Petite ville du sud de l’Oise, dont certains se demandent toujours comment elle peut abriter le Festival de théâtre le plus ancien (30 ans déjà) et le plus important en durée (près de trois semaines) de toute la Picardie. Certes, c’est un lieu qui a accueilli en son temps Nerval ou Chateaubriand, mais leur influence dans le cas qui nous concerne n’est pas établie. C’est plus la richesse du tissu associatif et la passion du théâtre de quelques individus qui expliquent cette anomalie génétique : un grand Festival dans une petite ville.
Douche (voir aussi "Barnier")

Un acteur placé sous une douche n’est pas mouillé mais éclairé par un projecteur fixé juste à sa verticale. Sauf que, bien sûr, ce n’est pas au projecteur de se placer en fonction de l’acteur, mais à ce dernier de venir, en jouant, l’air de rien, se positionner pile au bon endroit. Pour l’aider, on peut coller sur le sol un repère de Barnier.
Création du Festival
Le premier Festival a eu lieu en 1982. Le Conseil régional avait lancé l’idée du Festival Populaire de Picardie pour décentraliser les spectacles culturels. A Coye-la-Forêt, le Théâtre de la Lucarne, créé en 1967 par Claude Domenech, et la FCPE, présidée par Jean-François Gabillet, se sont associés pour faire venir d’autres compagnies et créer un Festival, en réunissant toutes les bonnes volontés de l’époque.
Plusieurs associations ont ensuite rejoint le Festival.
L’Association des familles avec Renée et Jacques Déduit, le Photo-club avec René Mariage, qui a été trésorier du Festival, l’autre association de parents d’élèves, la PEEP, avec Arlette Bec, le Club des Amphibiens avec Philippe Victorion, et Les Très Riches Heures de la Thève avec Catherine et Jacques Bona.
Tous avaient un enthousiasme et un vrai désir de voir aboutir ce projet. A l’époque, il n’y avait pas de régisseur ou d’équipe technique, pas de gradins, pratiquement pas d’équipement pour l’éclairage ou la sonorisation. Toute l’équipe travaillait presque jour et nuit : il fallait installer les projecteurs (certains membres de l’équipe restaient juchés sur l’échafaudage jusqu’à une heure avancée de la nuit...), placer les chaises, balayer la salle après le départ des troupes, accueillir les compagnies au petit matin, aller faire les lits à La Sève pour y héberger les acteurs quand ils n’étaient pas logés chez l’habitant, préparer des repas...
Une époque héroïque, quoi !
Écureuil

Du genre sciurus, petit animal sympathique dont l'espèce coyenne la plus connue est sans doute l'écureuil festivalier.
Ce quadrupède doté d'une queue en panache est friand de noisettes, fruits secs qui abondent dans son milieu naturel et qu'il décerne parfois, en nombre variable, à ses spectacles préférés. L'écureuil festivalier coyen est reconnaissable à son profil droit, le seul que l'on ait jamais pu observer de lui, et au masque qu'il tient dans ses pattes, du moins dans les deux formes les plus anciennes sous lesquelles il est apparu.