Ce spectacle a également été joué le samedi 24 mai à 21 heures. John Gabriel Borkman n'eut qu'un rêve, qu'un idéal, qu'un amour, sa banque. Et ce fut l'échec, la faillite retentissante. Depuis, il vit seul, retiré du monde, dans une pièce isolée, au-dessus de l'appartement où sa femme rêve encore de racheter l'honneur perdu grâce à un fils qu'elle protège jalousement. Mais toujours chez Ibsen, les fantômes du passé se heurtent aux aspirations d'un monde nouveau qui rejette un puritanisme trop étriqué. Alors Borkman, le fils, puis le père, nous entraîne, tel Lear, vers l'appel irrésistible de l'espace, de la lumière, de la vie, fût-ce une dernière fois... |