Un roi en quête de succession, un « bon » fils et un mauvais, un plateau qui représente le Grand Théâtre du Monde et plusieurs marionnettes à taille humaine : voilà le décor sommairement planté...
Puis la folie envahit le plateau : folie nécessaire dont fait preuve le vieux roi à l'approche de la mort en se débarrassant des signes de sa royauté, folie raisonnable et omniprésente des fous, le plus fou n'étant pas celui qu'on pense.
Si toute l'histoire est un rêve et si l'homme est cet animal qui ne cesse d'inventer à partir du monde des rêves (des institutions, des langues, des valeurs...), tout homme est doué du pouvoir de folie, c'est-à-dire du pouvoir d'inventer d'autres rêves.