Ce spectacle a également été joué le vendredi 25 mai à 21 heures.


Une maison tout d'abord, avec une rivière dans le parc, avec ses souvenirs... et soudain il faut tout quitter. L'idéalisme d'un photographe inventeur se heurte aux dures réalités d'un monde qui se brise - nous sommes en 1913 - et la « Serpentine » sera vendue.

Triste constat, mais éclairé par une écriture d'une rare élégance et théâtralement juste, qui nous force à sourire, peut-être même à rire, face aux conflits d'une famille qui perd ses repères.

Les beaux textes sont parfois trompeurs lorsqu'on les met en scène.

Celui d'Elisabeth Bouchaud échappe à cet écueil. Il nous émeut, nous touche, nous concerne; il « fonctionne », comme on dit, et cette alliance entre le plaisir des mots et l'efficacité de la dramaturgie en fait un joyau rare. La petite histoire rejoint la grande dans cette pièce jamais encore jouée à ce jour et que nous avons l'honneur de vous faire découvrir pour témoigner de la vitalité du théâtre contemporain.