Ce spectacle a également été joué le samedi 28 mai à 21 heures.

Pourquoi Phèdre ne meurt jamais, alors que son héroïne éponyme meurt à chaque représentation ? Sans doute parce qu'à l'instar d'HamIet ou de Don Juan, le théâtre a atteint là son apogée.

Pièce difficile ? Non pas, si l'on se laisse envoûter par la langue musicale de Racine, si l'on se laisse prendre par la violence de la passion, par cet hymne à l'amour démesuré, par ce paroxysme exalté où le geste et la parole s'unissent, par ce point limite du théâtre : revisiter nos classiques, simplement de les voir avec nos yeux d'enfants, sans préjugé, sans crainte, pour découvrir que la beauté, la vraie, n'est jamais difficile.

Venez voir ou revoir Phèdre, ce n'est jamais inutile.