Comment demander une augmentation  à son chef de service, dans une société énorme et insaisissable.

L'augmentation décrit une entreprise totalitaire, informelle, féroce et kafkaïenne, qui doit rendre disponible les cerveaux. On perçoit que Georges Pérec a écrit cette pièce avec jubilation, tournant en dérision un organigramme composé de « petits chefs », avec le personnage de ce pauvre employé écrasé sous l'amoncellement des phrases toutes faites.

Le remarquable dynamisme de la mise en scène repose presque uniquement sur les acteurs, le rythme des paroles et des mouvements, regroupements et éparpillements sur la scène, que l'on peut percevoir comme une sorte de chorégraphie. On retrouve l'humour noir de Georges Pérec, son style et sa cruauté nonchalante.