Au départ, « Madame », princesse Palatine, est une jeune provinciale turbulente et naïve exilée de son Allemagne natale. Mariée du jour au lendemain à « Monsieur », frère de Louis XIV, elle se retrouve en butte aux intrigues des mignons de son époux et des maîtresses du roi.
Le spectateur introduit dans la loge de la comédienne est rendu témoin du travail de l'artiste et voit la Palatine mûrir et vieillir au fil des lettres qu'elle envoie aux seules personnes qui puissent la comprendre : son père, sa tante, ses cousines. La transposition théâtrale reflète l'évolution et les métamorphoses de ce personnage captivant. |
« Du grand art. » - La République du Centre -
« Un plaisir extrême. » - La Marseillaise - « La Palatine revit dans le jeu sobre et pénétré de Marie Grudzinski, subtile, émouvante et drôle. » - Rue du Théâtre - « La mise en scène, sobre et précieuse, cligne de l'œil sur les artifices d'une époque où l'on épinglait postiches et perruques, où les nuages de la poudre dissimulaient les cicatrices de la petite vérole. » - La Marseillaise - « La Palatine était une fine observatrice et une femme de cœur, son jugement est moderne. Cette visite à Versailles vaut leçon d'histoire et d'humanité. » - Vaucluse-Hebdo - |
Marie Grudzinski (Cléopâtre dans le Rodogune présenté au Festival de Coye en 2006)
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Adaptation : Jean Claude Seguin
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