Les deux comédiens Thierry Coma et Michaël Appourchaux (remarquables) montent le décor en traînant d'énormes valises qui, mises à la verticale et ouvertes, vont devenir les pans de mur d'un espace commun. Première image d'exil et de promiscuité.
L'intellectuel et l'ouvrier paysan cultivent chacun des rêves différents et leurs querelles au quotidien nous font parfois sourire. C'est le soir du réveillon, la tension monte entre les deux hommes, ils vont s'affronter physiquement.
La scène finale est poignante et résume, elle aussi, visuellement, toutes les émotions et les pensées que la pièce a fait surgir en nous.

« Karim Arrim s'est lancé le défi de traiter de l'émigration sur scène avec une pièce qui allie humanisme et arguments politiques. » - Les Trois Coups -
« La mise en scène de Karim Arrim met bien en évidence l'univers complexe de l'auteur, à la fois absurde et âpre, où l'homme démuni oscille entre ironie et colère. » - La Provence -