De retour de Cuba, en escale à la Guadeloupe , Angela Davis, l'une des révoltées les plus célèbres des années 70, contrôlée par un douanier tatillon, persuadé d'avoir affaire à un complot communiste, se voit confisquer livres et passeport. Elle a beau expliquer qui elle est, le douanier ne veut rien entendre et la menace de cinq ans de prison. Elle demande alors l'aide de Gerty Archimède, avocate militante de l'île, qui la reçoit dans sa villa familiale, en compagnie de sa sœur qui est religieuse.
Dans la maison battue par les vents tropicaux, se croisent trois femmes noires, trois personnalités contrastées, trois options de vie, trois regards sur le monde qui parfois s'opposent, parfois se rejoignent, mais incarnent chacune à sa manière le principe d'espérance. |
« Pas de prison pour le vent raconte le face-à-face entre ces deux combattantes, deux personnalités incroyablement charismatiques, qui mêle avec habileté faits historiques et souvenirs intimes, et convoque la poésie dans ce huis-clos où l'arrivée imminente d'un cyclone sur l'île agit sur des ressorts incontrôlables. » - L'Humanité -
« Une pièce vraiment originale, attachante, émouvante même, qui évite le piège du discours militant. » - Le Figaroscope - « Pas de leçon assénée mais plutôt une méditation sur l'engagement, le politique, le social, la métaphysique, une méditation sur la tolérance... C'est beau comme des personnages faits de mots et d'émois. » - Le Figaro - |
Virginie Emane, Marie Noëlle Eusèbe, Marianne Mathéus, Modeste Nzapassara
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Costumes, scénographie : Antoine Bourseiller
Assistant à la mise en scène : Gilbert Laumord Conception sonore : Jean-Baptiste Barrière |