C'est l'histoire d'une jeune fille, enfant d'immigrés noirs africains, évoluant dans une banlieue violente : « une petite fleur sauvage poussée sur le froid béton d'une cité où même les flics n'osaient pas aller ». Elle est à la tête d'un gang de garçons, les Lycaons, et rejette toute forme d'autorité.
Bousculant les traditions et les interdits, elle emporte dans sa colère et son refus de se résigner les paumés qui rêvent d'une vie différente. Bintou finira par payer de sa vie le prix de sa liberté insolente, comme frappée par la fatalité : « Je m'appelle Bintou. Mes mecs m'appellent Samiagamal. J'ai treize ans. Je sais que je ne verrai jamais éclore mes dix-huit ans, mais ça ne me fait rien. » L'histoire de Bintou est celle de nombreuses jeunes filles livrées à elles-mêmes, partagées entre des rêves, ici celui de devenir danseuse orientale, tout en cherchant une place dans une société fermée qui ne les entend pas. C'est aussi le drame de milliers de femmes qui subissent parfois en toute impunité en France et à l'étranger l'excision au nom de traditions ancestrales. |
« Un spectacle d'une puissance rare. » - Jeune Afrique -
« On accompagne la peur au ventre la descente en enfer de cette toute jeune fille. » - Le Dauphiné - « Fort et bouleversant ! » - Artistikrezo - |
Annabelle Lengronne, Alexandre Jazédé, Yohann Pisiou, Olivier Desautel, Aliou Cissé, Mata Gabin, Dilène Valmar, Marie-Jeanne Owono, Dâwa Litaaba-Kagnita, Frédéric Merme, Laurent Gernigon ou Yves Jego, Gaëlle Bourgeois ou Olivia Dalric et Sol Espeche ou Juliette Wiatr, Valentin Johner, Olivier Bertault, Emmanuel Mazé .
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Assistante à la mise en scène : Sol Espeche
Scénographie : Soline Portmann et Benjamin Perrot Création lumière : Mathilde Foltier-Gueydan Chorégraphie : Yano Iatridès Musique : Däwa Litaaba-Kagnita |