L'échange (de Paul Claudel)

Compagnie les Larrons        Mise en scène : Xavier Lemaire


Durée: 1h45

Ils nous avaient déjà séduits avec Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée... Ils reviennent cette année pour incarner un huis clos torride. Caroline du Sud, 1893, une cabane au bord de l'eau, un couple : Marthe, lumineuse (une Isabelle Andréani en état de grâce), Louis, homme jeune, à la fois naïf, cruel et touchant. Louis est engagé comme gardien de la propriété d'un riche américain, Thomas Pollock Nageoire, homme aux poches pleines et au cœur vide. Il est marié à une actrice, dévorée par le désir et minée par l'alcool. Thomas Pollock Nageoire va proposer à Louis un ignoble marché : acheter sa femme.
Symbole de cette pièce magique et envoûtante, le décor, entre réalisme et théâtralité, évoque le lieu à la fois hostile et accueillant propice au jeu. La langue de Claudel se révèle dans toute sa sensualité et sa puissance.

Ce qu'ils en disent :
« Le metteur en scène a saisi toute la sensibilité âpre de cette pièce et la retranscrit brillamment. D'emblée, on est charmé par le décor imaginé par Caroline Mexme. » - Pariscope -
« L'écriture de Claudel fait de cette rencontre à quatre un drame à la Tennessee Williams. » - Marianne -
« Claudel vaut mieux que sa réputation d'auteur difficile. La preuve avec cette pièce portée par des acteurs en état de grâce. » - 20 minutes -
« Xavier Lemaire met l'accent sur le texte, sur les mots qui fusent, sur les phrases qui claquent. Le rythme du texte est soutenu, parfois jusqu'à l'ivresse... Malgré l'exigence du texte, c'est une longue ovation qui a salué la performance de ce quatuor d'acteurs qui montre la modernité de cette pièce de Paul Claudel sur l'amour. » - Froggy's Delight -

Interprétation :
Isabelle Andréani, Gregory Baquet, Gaëlle Billaut-Danno, Xavier Lemaire

L'équipe du spectacle :
Décor : Caroline Mexme - Lumière : Didier Brun - Costumes : Virginie Houdinière - Musique : Régis Delbroucq - Assistant : Michaël Gaudeul.