Dans un atelier, Georges et Bobby attendent Betty, amie de jeunesse revenue dans cette bourgade reculée après 13 ans d'absence. Ce qui frappe, dès la première scène, c’est la violence verbale et physique utilisée par les deux personnages masculins : banalisée, elle a envahi leur façon de parler, de penser. Elle régit leur relation à l’autre, triste résultante de cette misère intellectuelle et sociale où ils sont plongés. Ces retrouvailles laissent percevoir progressivement, à travers sarcasmes et jeux puérils ou absurdes qui
nous mettent mal à l'aise, un terrible drame passé sous silence. Telle La Veuve, l'héroïne vengeresse va tisser sa toile, dans un macabre scénario. Sylvie Bruyant est à la fois charnelle et froide, comme le froid dans le dos qui bientôt nous envahit. Une autre facette du talent d'Israël Horovitz. |
« Trois acteurs pétris de talent, jouant juste, en harmonie avec le texte et bouleversants de sincérité. On en sort bluffé. Du grand théâtre, une pièce incontournable. » - La Provence -
« Une étreinte avec le talent dont il ne faut pas se priver » - France 3 Région Centre - « Les comédiens par leur jeu, juste, précis, nuancé et expressif, servent un texte qui sait ménager un crescendo. » - Le Midi libre - « Une mise en scène irréprochable, sur un texte poignant. » - Avignews.com - |
Stéphane Benazet, Sylvia Bruyant, Delry Guyon
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Mise en scène:Sylvie Bruyant; assistante à la mise en scène : Andrée Chantrel ; scénographie : Nicolas Lemaître; création lumières : Marc Cixous et Alexandre Ursini ; costumes : Sylvie Jeulin.
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