Alain était leur ami d'enfance, leur voisin. En ce beau jour d'été, ils l'ont mangé.
Odeur de petits oignons frits. Sur scène, une cuisine des années 1950 avec sa ménagère parfaite et souriante qui va mitonner et décortiquer les mots de cette chasse à l'homme tiré d'un fait divers incroyable. Au fur et à mesure que le décor se désarticule, la musique contamine la scène telle la folie meurtrière qui s'empare de la foule. Ce "spectacle électro rock et culinaire" qui touche les limites de la raison humaine garde la juste distanciation pour parler de l'insoutenable.
La fin est sublime, elle nous réconcilie avec l'humanité.
Débat à l'issue de la représentation.
Unanimité dans une presse dithyrambique.
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