Un Ionesco sur fond de tango.
Au premier abord, un drame comique et grinçant fondé sur la relation maître-élève, mais qui se révèle être une violente dénonciation du totalitarisme. Absurde, inquiétant, cela nous fait rire autant que cela nous effraie.
La mise en scène d’Hélène Laurca est d’une grande maîtrise, belle, riche, jusque dans le moindre détail. Le climat de manipulation de l'élève par le professeur est renforcé par les pas de danse du tango, le choix des couleurs, rouge et noir, ainsi que par le musicien altiste. Les acteurs donnent la chair de poule.