Ce spectacle, riche en trouvailles scéniques pleines de sens, se présente à la fois comme une enquête haletante, un drame et une comédie. En 1762, à Toulouse, Jean Calas, protestant, est condamné à mort pour le meurtre de son fils soupçonné d'avoir voulu se convertir à la religion catholique. Ce fait divers prend alors une tournure religieuse où le fanatisme met à mal la justice. On ne peut s'empêcher de penser que, si la roue n'est plus de notre temps, d'autres instruments de supplice ont pu éventuellement la remplacer, et qu'il n'existe pas toujours un Voltaire pour le faire savoir.