Superbe variation théâtrale et musicale que ce récit de la passion de Swann pour Odette de Crécy ! A la sortie de ce spectacle, les « proustiens » discuteront probablement pendant des heures du goût sucré ou salé de leur petite madeleine, de la fidélité, du sacrilège de l'auteur envers Proust ou de la comparaison des rapports socioculturels du roman avec notre époque.

Les autres spectateurs se contenteront de savourer le bonheur d'avoir découvert un petit bijou théâtral où texte, musique, comédiens distillent un sentiment de volupté. Le trait de génie est d’avoir donné un rôle au public : Swann est le public auquel s'adressent en le tutoyant les personnages du clan Verdurin.

La grande beauté plastique de la scénographie, notamment les tubes fluorescents aux couleurs changeantes signent un spectacle d’excellence.

« S’emparant avec virtuosité et malice de l’œuvre féconde de Proust, Nicolas Kerszenbaum nous invite à une variation contemporaine et pop du premier volume de son roman monstre et signe une satire fascinante de cette comédie douce-amère qu’est la vie. »  - Médiapart 

« Dans une très belle atmosphère feutrée, sur fond d’orchidées et autres fleurs érotiques, Et Swann s’inclina poliment pose un regard théâtral bien intéressant sur l’œuvre de Proust. » - LeMonde.fr

« Modernisée, la prose proustienne nous parvient dans toute sa beauté et son intelligence. » - La Terrasse

« Un spectacle comme celui-là, rappelle à chacun le droit aux larmes, à l’amour, à l’inutile. » - Théâtrorama 

« Dans la mise en scène de Kerszenbaum, la scénographie et les chansons de Guillaume Léglise transforment l’histoire imaginée par Proust en une mini-comédie musicale chic et triste qu’aurait pu signer Christophe Honoré. » - Un Fauteuil pour l'orchestre