Une comédienne venue répéter "la Princesse de Clève" doit partager la salle avec un comédien venu travailler l'agrès pour son nouveau spectacle.
L'homme est torse nu et la comédienne, d'abord indifférente puis résistante à la musculature fine et ciselée du comédien se laisse envahir. Pas du tout là pour se laisser bouleverser, rien ne se passe comme prévu entre ces deux-là. Les sangles voltigent sur le plateau. L'air est chargé de désirs qui se cherchent et de rencontres impromptues.
Le croisement des écritures, celles de Madame de la Fayette et de Lise Martin est un régal, d'une modernité absolue... Le spectacle est soutenu par de magnifiques chants.
Nous sommes transportés, happés par la beauté des mots et des sons.