Dans la rue d’un village portuaire, les talons claquent comme autant de gifles à la vie. Parmi les femmes qui revêtent le costume clinquant de la nuit, SOLAR rayonne sous le clair de lune. Sous les plaisirs coupables, caché derrière les réverbères, a fleuri en effet la vie. Et SOLAR berce l’enfant de la honte sous les étoiles, en attendant celui qui saura un jour lui redonner foi en ses rêves, en l’humanité. Mais avant cela, elle doit lutter contre celle que personne ne veut embrasser. La Mort veut l’emporter ! SOLAR pactise avec la Vie pour rendre la Mort impossible, dans un grand éclat de rire et de poésie. Dans ce tourbillon émotionnel, aucune parole n’est prononcée. Et pourtant, tout est clair. Chacun doit y trouver sa vérité, car en l’absence de mots, la place est grande pour l’imagination.

Compagnie Lauréate du prix Impulsion du Canton de Berne.

L’œil d’Olivier : Il y a des moments drôles, d’autres poignants. Mais ce que l’on retiendra surtout c’est la poésie qui se dégage de ce monde où il ne faut jamais perdre espoir.

Jura Bernois : L’utilisation du masque agit comme un filtre, permet de prendre de la distance. « Il y a quelque chose de magique, de surréaliste... « drame rigolo ». Un fond dur traité comme un dessin animé.

 La Gazette : La vie, l’amour, la mort en 11 tableaux muets. Le défi tient de la gageure pour cette pièce dépourvue de tout dialogue.

Omnibus Orbe : Les comédiens sont magnifiques à traduire les émotions. On rit, on pleure, on est touché. Le spectacle est si intense et riche qu’il n’y a qu’une seule solution : aller le voir.

Dauphiné Libéré : Entre la pantomime et le cirque burlesque, Solar amène le spectateur à réfléchir et à chercher les ficelles de cette histoire sur les choses de la vie.