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Butterfly - L'envol (de Leslie Menahem)
Collectif La Boutique, mise en scène : Arnaud Guillou
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(Il est à noter que cette critique est basée sur des ressentis personnels, alors hautement subjectifs.)
« Butterfly: L’envol » est un mélange culturel spatio-temporel dans lequel la musique fait le lien entre les lieux, les époques et même les langues: Japon (où se déroule l’histoire), Etats-Unis, France, Italie… Ce brassage permet l’apparition d’un grand nombre de styles musicaux et donc par la même occasion une modernisation de la pièce originale, « Madame Butterfly », tout en préservant l’élégance et le classicisme qui la caractérisent.
Bien que brillamment mis en scène, cet opéra n’est pas adapté à tous les goûts puisqu’il nécessite une appréciation de la musique qui y est omniprésente. Néanmoins, l’histoire touchante, l’ingénieuse scénographie et les costumes épurés offrent un spectacle complet et original.
Seul bémol, le scénario ne se déroule (presque) uniquement que par la narration, ralentissant de ce fait le déroulement des évènements et mettant alors l’accent sur l’aspect acoustique de l’œuvre. Cet aspect est alors envahissant et délaisse quelque peu le côté théâtral.
En conclusion, « Butterfly: L’envol » appartient à un style bien précis qui, bien qu’il puisse être pleinement apprécié, n’est pas pour tout le monde.
« Butterfly: L’envol » est un mélange culturel spatio-temporel dans lequel la musique fait le lien entre les lieux, les époques et même les langues: Japon (où se déroule l’histoire), Etats-Unis, France, Italie… Ce brassage permet l’apparition d’un grand nombre de styles musicaux et donc par la même occasion une modernisation de la pièce originale, « Madame Butterfly », tout en préservant l’élégance et le classicisme qui la caractérisent.
Bien que brillamment mis en scène, cet opéra n’est pas adapté à tous les goûts puisqu’il nécessite une appréciation de la musique qui y est omniprésente. Néanmoins, l’histoire touchante, l’ingénieuse scénographie et les costumes épurés offrent un spectacle complet et original.
Seul bémol, le scénario ne se déroule (presque) uniquement que par la narration, ralentissant de ce fait le déroulement des évènements et mettant alors l’accent sur l’aspect acoustique de l’œuvre. Cet aspect est alors envahissant et délaisse quelque peu le côté théâtral.
En conclusion, « Butterfly: L’envol » appartient à un style bien précis qui, bien qu’il puisse être pleinement apprécié, n’est pas pour tout le monde.